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Ecrivains visionnaires...


Origine: RDLM - 01-06-1930

Panoramas célestes, par Henri Zisly. Chez l’auteur, 6 rue de la Mare, Paris (20e). Brochure de 12 pages.

L'auteur s'élève contre les avions, machines inutiles suivant lui à l'homme, bonnes à tuer ceux qui s'en servent, ou pour la guerre, mais non pratiques pour les travaux de la paix, ni même pour le progrès de la science, qu'ils ne font pas avancer d’une ligne. Évidemment, on peut se demander s’ils n’ont pas pour l'humanité plus d'inconvénients que d’avantages. C’est une thèse qui peut se soutenir.

Conclusion : le  ciel est fait pour l’oiseau, laissons-le-lui, et suivons la nature...

Bien entendu, l’auteur naturiste prévoit aussi proche la conquête de l'espace et les voyages aux planètes, qu'il juge aussi inutiles. Mais là il va trop loin. Les voyages aux planètes feront peu ou pas de victimes, ils feront avancer la science et ne serviront pas pour la guerre, ainsi que l’on pourra s'en convaincre en lisant mon ouvrage : La Conquête de l’espace ([V. Coissac] à la Librairie de l’intégrale, à Puch, 16 francs).

Chronique littéraire de La Libre pensée nouvelle, 1 juin 1930

Note de RDLM :

Henri Zisly, né le 2 novembre 1872 à Paris, est un écrivain et anarchiste individualiste adepte des milieux libres.

Il participa avec Henry Beylie et Émile Gravelle à divers périodiques comme La Nouvelle Humanité et La Vie naturelle, pour constituer le mouvement naturien. Ce mouvement prône un retour à la nature autosubsistant.

En 1902, il est l'un des initiateurs, avec Georges Butaud et Sophia Zaïkowska, de la colonie de Vaux établie à Essômes-sur-Marne, dans l'Aisne, qui aura la forme d'une coopérative, et qui abritera un pluralisme libertaire, diversité de tendances libertaires. Des anarchistes bien connu(e)s comme : Élisée Reclus, Lucien Descaves, Émile Armand, Jehan Rictus, Paraf-Javal et Maurice Donnay viendront participer au milieu libre, qui fut dissous en janvier 1907, lors de divers conflits qui sépareront le groupe.

Henry Zisly considérait le végétarisme comme « anti-scientifique », argumentant que « si les animaux pullulent, ils nous mangent à leur tour », argument qui ajouta à la division du mouvement naturien.

(Source Wikipedia)

 

 



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La bande de Belleville


Origine: RDLM - 28-06-1930

Depuis environ deux mois, de nombreux débits de vin et épicerie du vingtième arrondissement étaient visités, pendant la nuit, par des cambrioleurs qui, après avoir fait main basse sur les marchandises ayant quelque valeur, brisaient le matériel avant de se retirer !

Le dernier établissement dévalisé de la sorte est une épicerie située 84, rue des Amandiers et appartenant à M. Maximilien Conti.

A la suite d’une habile surveillance, M. Tirache, commissaire de police du quartier du Père-Lachaise, a été assez heureux pour capturer, hier matin, à cinq heures, à leurs domiciles respectifs, quatre de ces audacieux malfaiteurs. Ce sont les nommés Louis Dumont, dit Grosse-Tête, âgé de vingt et un ans ; Albert Wattigny, dit Poupoule, dix-sept ans; Louis Grattepanche, dit le Phonographe, vingt- deux ans, et une fille Marie Rault, vingt ans.

Au domicile de Dumont, 38, rue de la Mare, le commissaire de police a saisi un attirail complet de cambrioleur, ainsi que de nombreuses armes : revolvers, coup-de- poing, poignards, etc.

Dumont est, d’ailleurs, le chef incontesté de la bande. Au moment de son arrestation il était couché et avait sous son oreiller un revolver de gros calibre chargé de six balles et un énorme couteau catalan.

— Si vous ne m’aviez pas surpris pendant mon sommeil, a-t-il dit aux agents, je vous aurais vendu chèrement ma peau !

Après un premier interrogatoire, les bandits ont été envoyés au Dépôt. Ils ont des complices qui sont activement recherchés et dont l’arrestation n’est plus qu’une question de temps.
 
Le matin (Paris, 28 juin 1900)  

Illustration : Le petit journal, 20 octobre 1907, "l'apache est la plaie de Paris".

 

 

    



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Trop griveler est imprudent (Le Matin, Paris, 5 octobre 1910)


Origine: RDLM - 05-10-1910

Six individus, l’allure décidée et le geste prompt, se présentèrent samedi soir chez Mme Maris Blanche, débitante, rue d’Allemagne, et demandèrent à boire.

Il faut du toupet dans la vie, mais pas trop n’en faut.  Le verbe impérieux de la commande attira l’attention du garçon de salle Paul Montagnet. L'examen rapide qu’il fit des six clients fixa ses souvenirs : il reconnut les mêmes individus qui s’étaient rendu coupables de grivèlerie dans le débit où il servait précédemment et il prévint sa patronne.
Naturellement, malgré le ton comminatoire des étranges consommateurs, elle refusa net de les servir. Cela ne faisait point l’affaire des malandrins. A coups de pied et de poing, ils assaillirent Mme Blanche et mirent hors de combat le garçon qui, courageusement, s’était porté au secours de la débitante...

M. Charles Rozier, 90, rue de la Mare, qui venait d'entrer, vint à la rescousse. Mal lui en prit : il fut frappé de deux coups de couteau à la nuque et aux lèvres. Jugeant leur fureur insuffisamment assouvie, les malandrins s’en prirent aux choses et saccagèrent tout le débit.  

A la suite de de ces faits, Mme Marie Blanche déposa une plainte entre les mains du M. Fagard, commissaire de police. La Sûreté fut prévenue. L'inspecteur principal Collemaz, adroitement « camouflé » fit une enquête aux environs des abattoirs de la Villette, où il soupçonnait que fréquentaient les 6 apaches. Son flair ne l’avait point trompé. Après une habile filature, aidé de deux agents, il parvint à en arrêter trois, non sans une résistance acharnée. Ceux-ci, dangereux repris de justice maintes fois condamnés pour vols, rapines, attaques à main armée, etc… se nomment Maurice Marnier, Emile Aubert et Emile Meyer, toucheurs de bœufs, demeurant à Pantin, rue des Sept-Arpents.

Leurs trois complices, activement recherchés, ne peuvent échapper longtemps aux limiers lancés à leur poursuite.

 

 



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Etrangleur par devoir (Le matin, Paris, 5 octobre 1910)


Origine: RDLM - 05-10-1910

Nous avons raconté hier comment le cordonnier Ernest Meunier, 33, rue de Ménilmontant, étrangla sa volage épouse, née Marie-Jeanne Ranouil. Meunier a été mis à la disposition de Mr le juge d'instruction Warrain. Ce magistrat l‘a interrogé hier.
Au cours de cette première comparution de pure forme, le cordonnier, qui a confié sa défense à Me Henri-Robert a tenu à faire au juge une déclaration que nous reproduisons sans y rien changer :
- Je regrette d'avoir été forcé de tuer ma femme. Je l'ai tuée pour accomplir un devoir qui m'était cher à cause du déshonneur qu’elle faisait peser sur moi et sur ma famille.
Selon le désir exprimé par Meunier, cette explication fut consignée au procès-verbal.
Le cordonnier esclave du devoir a été écroué à la Santé, après avoir été autorisé à s'entretenir quelques instants avec sa mère, qui lui dit en le quittant :
- Sois bien courageux, mon petit. Tu as le bon droit pour toi!
 



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